Quelle forme de thérapie est la plus appropriée ?

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Dernière mise à jour :

16. mars 2023

Les possibilités thérapeutiques parmi les formes de thérapie manuelle sont nombreuses : ostéopathie, physiothérapie ou chiropratique. Mais quelle forme de thérapie est la plus judicieuse ?

Cornelia Caviglia
Cornelia Caviglia

Physiotherapeutin MSc und Sportphysiotherapeutin ESP, Medbase Zürich Löwenstrasse, und Qualitätsverantwortliche bei der Medbase Gruppe.

Chiropratique : en cas de douleurs soudaines

Beaucoup apprécient le traitement chiropratique parce qu’il permet souvent de débloquer rapidement les articulations bloquées et que les patient(e)s sont à nouveau libérés de la douleur. Elle est utilisée en cas de troubles aigus et de manière ponctuelle. Par exemple, lorsque des douleurs apparaissent au niveau de l’appareil locomoteur, comme dans le cas d’une articulation costale « bloquée ». Le ou la thérapeute effectue ensuite une mobilisation par impulsion, le patient restant passif.

Il convient toutefois de renoncer à ce traitement chez les personnes souffrant d’ostéoporose ou ayant une tendance accrue aux saignements. Cette méthode n’est pas non plus le premier choix après des opérations ou des accidents importants. C’est pourquoi il est important, lors d’un traitement, d’interroger d’abord soigneusement le ou la patient(e) sur la manière dont il ou elle ressent ses douleurs et sur l’existence éventuelle de maladies sous-jacentes.

Comme il s’agit d’une méthode passive, il se peut que les symptômes réapparaissent après un certain temps. C’est le signe que cette approche ne fonctionne pas et qu’un engagement actif de la ou des personnes concernées est nécessaire pour éviter les rechutes.

Physiothérapie

Contrairement à la chiropratique, la kinésithérapie nécessite une implication active de la ou des personnes concernées pour que la thérapie aboutisse à un succès durable. De plus, les physiothérapeutes procèdent avec plus de précaution que leurs collègues chiropraticiens.

Dans ce contexte, les piliers suivants du traitement physiothérapeutique sont importants : s’entraîner, pratiquer, répéter, étirer, mobiliser et bouger. La physiothérapie a pour but de développer la force, d’entraîner l’endurance musculaire et d’augmenter la stabilité. En règle générale, ce traitement a lieu une fois par semaine pendant une certaine période.

En cas de troubles de l’appareil locomoteur, une physiothérapie régulière est souvent efficace, même si, par exemple, une arthrose articulaire est déjà présente.


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Ostéopathie

Les traitements ostéopathiques peuvent aider les patients qui ressentent des douleurs, mais pour lesquelles aucune raison médicale n’a été trouvée. L’ostéopathie est également souvent utilisée en complément de la kinésithérapie, car elle prend en compte les connexions anatomiques de manière plus globale.

Si quelqu’un a par exemple des problèmes de tendon d’Achille, la véritable cause peut se trouver à un tout autre endroit, par exemple dans la région pelvienne. Mais comme tout est lié, les os, les fascias et les ligaments auxquels les organes sont « suspendus », le problème peut se manifester au niveau du bassin par des chaînes de fascias au niveau du tendon d’Achille. Des blessures guéries peuvent également entraîner de telles tensions fasciales et provoquer des douleurs ailleurs. Si l’ostéopathie parvient à relâcher ces tensions, une physiothérapie en aval sera également plus prometteuse. La thérapie craniosacrale fait également partie de l’ostéopathie et utilise des techniques très douces entre la tête (cranium) et le sacrum.

L’ostéopathie est une forme de traitement « passive », mais il se peut que les patients se sentent fatigués à la fin. Il peut même y avoir des courbatures. En règle générale, les traitements ostéopathiques sont plus espacés dans le temps que ceux de la physiothérapie. La plupart du temps, cinq à sept séances par an suffisent.


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